Affichage des articles dont le libellé est laos. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est laos. Afficher tous les articles

dimanche 8 mars 2009

les usa allié embarassant pour le thailande

Les Etats-Unis, un allié embarassant pour la Thaïlande

Dimanche 8 mars 2009
Catégorie : armée | Tags : , , | commenter
partagez

L’affaire remonte certes à l’époque du gouvernement Thaksin, aujourd’hui considéré comme un hors la loi en Thailande, mais elle est tout de même très embarrassante pour le royaume, accusé d’avoir hébergé clandestinement une prison secrète de la CIA, où des prisonniers auraient vraisemblablement été torturés

Même si les gouvernements successifs de Bangkok l’ont toujours démenti, la Thaïlande a très probablement hébergé des prisons secrètes de la CIA, où des terroristes présumés en provenance des pays tiers ont été détenus, et apparemment torturés. Ces graves accusations, toujours fermement niées par les fonctionnaires thaïlandais, ont été révélées pour la première fois dans un article du Washington Post dès 2006, et plus tard confirmées par des responsables américains, lors de la controverse qui a éclaté sur l’usage de la torture sur des personnes soupçonnées de terrorisme.

Des documents de la justice américaine confirment la présence de prisons secrètes de la CIA en Thailande

Des documents de la justice américaine confirment la présence de prisons secrètes de la CIA en Thailande

Aujourd’hui, un pas supplémentaire a été franchi : ce ne sont plus des journalistes mais la justice américaine qui affirme l’existence de ces prisons. Les preuves seraient contenues dans des documents remis récemment à un tribunal de New York, selon lesquels des suspects d’Al-Qaida étaient passés par une prison située en Thaïlande. Les procureurs ont également révélé que les enregistrements de séances de torture contenus sur 92 cassettes vidéo, réalisés et entreposés en Thaïlande, avaient été détruits à la demande de la CIA. Le général Anupong, actuel plus haut gradé de l’armée thaïlandaise, s’est déclaré “Sur à un million de pour cent, qu’une telle chose n’a jamais existé en Thailande”.

Les liens historiques sont anciens entre la première puissance mondiale, et son principal allié dans la région du Sud Est asiatique. La Thaïlande est devenue un allié officiel des États-Unis avec la signature de l’Organisation du traité de l’Asie du Sud-Est (OTASE) en 1954 dont le siège se trouvait a Bangkok. L’organisation était alors un des instruments de la politique américaine contre l’expansion du communisme en Asie du Sud suite à la guerre d’Indochine. Par la suite, la Thaïlande passera un accord secret avec les États-Unis en 1961, enverra des troupes au Vietnam et au Laos et autorisera les États-Unis à installer des bases aériennes dans l’est du pays (dont la principale est celle d’Udon Thani), d’où décolleront les bombardiers B-52 qui bombarderont le Nord Vietnam.

Il y a quelques années, la presse thaïlandaise avait pensé avoir localisé la prison clandestine de la CIA , justement sur la base aérienne d’Udon Thani, dans le nord-est du pays. L’armée avait alors ouverte cette base à la presse pour prouver qu’elle n’avait rien à cacher. Mais ensuite les journalistes ont révélé que le gouvernement thaïlandais a en effet loué aux États-Unis un immense terrain situé dans cette région, surveillé en permanence et sous haute sécurité. L’objectif public de cette location était l’installation d’une station de la radio américaine VOA (Voice of America). Mais la taille démesurée du terrain et le système de sécurité inhabituel pour une simple station de radio, avait attiré l’attention de la presse.

Il se trouve aussi qu’ Udon Thani a été la principale base de la CIA pendant la guerre du Vietnam, et l’aéroport d’où partaient les bombardiers clandestins à destination du Laos. Ces vols ultra secrets étaient organisés directement par la CIA, qui employaient des pilotes en civils et des avions banalisés qui ne devaient pas faire apparaitre l’engagement des États-Unis. Par conséquent les liens entre les services secrets thaïlandais et la CIA ne datent pas d’hier, et n’ont jamais vraiment cessé.

mercredi 31 décembre 2008

festival des éléphants





j'ai trouve c'est photos sr le net elles sont pas de moi je les trouve tres belles




lundi 8 décembre 2008

quelques photos d'arbres a vientiane









quelques arbres assez insolites pas tres loin du palais presidentiel


samedi 6 décembre 2008

les courses de pirogues









tres belle fete qui dure 3 ou 4 jours beaucoup de monde

mardi 24 juin 2008

le laos une atmosphére d'authenticité


Le Laos, une atmosphère d’authenticité…
Pays "tranquille" peu ouvert à l'occident, le Laos est néanmoins accessible aux touristes. C'est un pays qu'il convient de traverser... tranquillement, en prenant le temps de la découverte et de la rencontre.
Un contexte géo-politique qui compte
Indéniablement, le Laos est le pays d’Asie du sud-est resté le plus authentique. Il y règne une sérénité palpable dès les premiers pas…Il faut dire que ses habitants sont, à juste titre, considérés comme les plus aimables de cette zone planétaire. En plus, la religion bouddhiste (petit véhicule), omniprésente, a également une influence sur cette ambiance calme et détendue… Longtemps préservé par son relief montagneux difficile d’accès, le Laos est actuellement dirigé par un parti communiste unique (on dit Parti Révolutionnaire Populaire Lao !), dominé par les militaires, et assez peu enclin à l’ouverture vers l’occident…donc ici, pas de tourisme débridé "à la thaï", pays voisin. La "révolution" ne date que de 1975 ! On oublie que ces territoires, autrefois morcelés de micro-royaumes, ont été protectorat français dès la fin du 19e siècle. Mais le Laos n’a jamais beaucoup compté aux yeux de la France, il n’y avait d’ailleurs que 600 ressortissants français dans le pays en 1940 !
Les grands pôles d’intérêts
Le peuple laotien est en réalité formé d’une multitude de minorités ethniques, vivant pour la plupart dans les régions montagneuses du nord. Pouvoir leur rendre visite en découvrant leur mode de vie ancestral est un moment rare pour le voyageur. Akha, Thaï noirs, Thaï blancs, Hmongs, Khamus…toutes ces tribus ont leurs particularismes, à commencer par leurs habits traditionnels, aussi chatoyants qu’élégants ! Il existe certaines petites villes, comme Muang Sing, à deux pas de la frontière chinoise, où des marchés matinaux permettent à ces différentes minorités de vendre leurs spécialités (légumes, tissus, alcool…). Le patchwork de couleurs est alors un régal pour le photographe amateur… La nature encore inviolée du pays est aussi un attrait fantastique pour le Laos. L’impressionnant fleuve Mékong peut ainsi être descendu à l’aide de toutes sortes d’embarcations. Mais, dans le genre, préférez la rivière Nam Ou, un affluent du Mékong. Vous la descendrez, généralement en 2 jours, grâce à de splendides bateaux effilés, de type pirogue à moteur, au milieu d’un paysage magnifique, où se mêle relief karstique et végétation luxuriante… Luang Prabang, un des sites classés au patrimoine mondial de l’Unesco, fut la capitale historique du pays. Cette ville nous offre une concentration extraordinaire de temples aussi spectaculaires qu’harmonieux. Bien qu’étant l’endroit le plus touristique du pays, il y règne encore une atmosphère particulièrement paisible… Le Laos fut aussi appelé "le pays du million d’éléphants" : c’est encore un des rare endroit où de vastes forêts permettent à l’éléphant d’Asie de vivre de façon sauvage. Parallèlement, une grande tradition de dressage, permet à ce pachyderme de rendre encore de grands services à l’économie du pays. Si vous avez le temps, il y a aussi : la mystérieuse plaine des jarres près de Phonsavan, les quartiers généraux secrets du Pathet Lao ("le" parti) dans des grottes à Vieng Xai, le plateau des Boloven avec cascades et villages tribaux, Si Phan Don merveilleux archipel d’îlots au milieu de la rivière avec méthode de pêche ancestrale…
Les conditions de voyage
Les "routes" du nord peuvent être assez chaotiques... mais cela en fait le charme ! De même, les hébergements seront assez simples, mais souvent très propres. Les meilleurs lodges sont pour la plupart des constructions en bois sur pilotis, ambiance Indochine garantie ! Dans les villes, privilégiez les fameux tuk-tuk, mi-moto, mi camionnette, aussi pratiques que spectaculaires !
A Luang Prabang, vous pourrez bénéficier d’un hébergement de grande qualité : des villas coloniales transformées en hôtels de charme comme la Villa Santi ou l’Auberge des 3 Najas. Le must étant le Phou Vao, à quelques kilomètres du centre, un magnifique ensemble de jardins, piscine à débordement, spa et chambres luxueusement aménagées dans un style asiatique de très bon goût, le tout baignant dans une atmosphère sereine et paisible… Partout, vous vous régalerez de la cuisine lao ! Très variée, avec beaucoup de légumes, délicatement parfumée par la citronnelle et autres herbes aromatiques, ou relevée à l’aide de différents piments, cette cuisine vous enchantera même dans les gargotes au bord de la route pour moins d’un euro par personne !
Quand s’y rendre ?
Soumis à l’influence des moussons, le pays connaît une période sèche de novembre à mai. La période humide, pendant lesquelles la température peut-être suffocante, s’étale de juin à octobre. Les précipitations peuvent évidemment être importantes, surtout dans le nord. La meilleure période est sans doute de février à avril, il y fait généralement sec avec des températures tout à fait supportables…
Avec qui partir ?
Le Laos, bien que tranquille, n’est pas si évident à découvrir "sac au dos" ! En effet, les communications autochtones (bus, bateaux…) ne sont guère évidentes et nécessite de la patience à bien des égards… Privilégiez plutôt des voyages guidés, en individuel ou en petit groupe…toutes les portes s’ouvriront à vous plus facilement…comptez néanmoins de 2.000 à 3.500 euros par personne selon la formule choisie et le niveau de prestation hôtelière, pour 12 à 15 jours de trip. Nous avions choisi l’agence bruxelloise bien connue et spécialisée dans le voyage sur mesure, Continents Insolites, pour effectuer notre périple et ce fut parfait ! (rue César Franck,44A, 1050 Bruxelles - http://www.continentsinsolites.com/). Toutes les agences françaises spécialisées sur la marche, le trek et les contacts populations se rendent au Laos : Terres d’Aventures (http://www.terdav.com/), Atalante (http://www.atalate.fr/), Nomades (http://www.nomade-aventure.com/
Didier Ergot (textes et photos)

mercredi 18 juin 2008

des photos de vientiane


marche animaux vivant

le sourire du laos





























samedi 7 juin 2008

presentations du laos

Présentation du Laos
Instantanés diplomatiques
Images France/Laos
Textes de référence
Traités bilatéraux
Déclarations de politique étrangère
Liens utiles
Ambassade et consulat de France au Laos
Réseau culturel et de coopération français
Mission économique française
Ambassade et consulat du Laos en France
Les Français et l’étranger
Adoption internationale
Maison des Français de l’étranger
Agence pour l’enseignement du français à l’étranger
Vientiane
relevé le lundi 22 a 17:00 (heure locale)
30°C

bien ensoleillé
> consulter les prévisions sur 5 jours

Données générales
Données géographiquesDonnées démographiquesDonnées économiques
Nom officiel : République Démocratique Populaire Lao

Données géographiques

Superficie : 236.800 km² Population : 5,8 millions Capitale : Vientiane Villes principales : Savannakhét, Louangprabang Langue (s) officielle (s) : Lao Langue (s) courante (s) : Lao Monnaie : kip Fête nationale : 2 décembre

Données démographiques

Croissance démographique : 1,6 % (moyenne 2000 - 2006) Espérance de vie : 55,1 ans Taux d’alphabétisation : 68,1 % Religion (s) : Bouddhistes (65%), animistes (33%), catholiques (1%)

Données économiques

Indice de développement humain : 0,553 (2006), soit le 133ème rang mondial PIB (2006) : 3,4 Md$ PIB par habitant (2006) : 580 $ Taux de croissance(2006) : 7,3 % (estimation FMI) Taux de chômage (2006) : 4% Taux d’inflation (2006) : 7,6% Solde budgétaire(2006) : -5% PIB (hors opérations de dons)
Balance commerciale(2006) : -380M$ (-11%PIB) Principaux clients : Thaïlande, Vietnam, Chine, Allemagne, Australie Principaux fournisseurs : Thaïlande, Chine, Vietnam
Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB (2006) : agriculture : 42% industrie : 32,5% services : 25,5%
(Source : Banque Mondiale)
Exportations de la France vers le Laos : 8 M€ (2006) Importations françaises depuis le Laos : 33M€ (2006)
Communauté française au Laos : 1372 (2007) Communauté laotienne en France : 8250 (2006)

jeudi 29 mai 2008

l'independance retrouvée

Les temps incertains de l’indépendance retrouvée
Décembre 1955 : Les élections ont lieu dans les dix provinces contrôlées par le gouvernement royal que préside Katay D. Sasorith mais la CIC refuse de les reconnaître en raison de l’exclusion des candidats du Néo Lao Hak Sat ou NLHS, héritier du Néo Lao Issara (connu sous le nom de Pathet Lao).
14 décembre 1955 : Le Laos est admis à l’ONU.
1956 : Le modéré Souvanna Phouma, qui avait déjà exercé les fonctions de Premier ministre de 1951 à 1955, revient au pouvoir et réalise alors deux « voyages d’amitié », à Hanoi, chez Ho Chi Minh, puis à Pékin, chez Mao Tsé-toung.
12 novembre 1957 : Accords de Vientiane entre Souvanna Phouma et son frère Souvanouvong. Deux membres du NLHS (dont Souvanouvong) entrent dans le gouvernement dirigé pa Souvanna Phouma. Le mouvement révolutionnaire démobilise ses troupes en décembre et des élections sont prévues pour mai 1958.
Mai 1958 : Des élections complémentaires permettent au parti de Souvanouvong d’obtenir une vingtaine de sièges.
Juin 1958 : Fondation d’un Rassemblement du peuple laotien présidé par Souvanna Phouma. On voit se constituer en parallèle un Comité pour la défense des intérêts nationaux (CDIN) encouragé par les Américains et présidé par le général Phoumi Nosavan, neveu du dictateur thaïlandais Sarit Thanarat, hostile au NLHS et au prince Souvanna Phouma accusé de « neutralisme ». Les États-Unis déploient alors de grands efforts au Laos, au moyen de leur aide financière et militaire, pour conserver ce pays dans le camp occidental et empêcher une éventuelle victoire de Souvanouvong.
Juillet 1958 : Souvanna Phouma est écarté au profit de Phoui Sananikone, qui semble acquis à Washington. Souvanouvong et plusieurs députés de son parti sont arrêtés. La guérilla reprend.
4 septembre 1959 : Le gouvernement de Vientiane dénonce à l’ONU ce qu’il considère comme une invasion du Viet-minh sur son territoire mais la commission envoyée sur place ne confirme pas.
octobre 1959 : Mort du roi Sisavang Vong. C’est son fils, Sisavang Vatthana, qui lui succède.
25 décembre 1959 : Démission de Phoui Sananikone qui a limogé les ministres du CDIN et se voit menacé d’un coup de force militaire de Phoumi Nosavan. Un gouvernement intérimaire (Kou et Nyuy Abhay) prend la suite et procède à des élections qui donnent une majorité absolue au CDIN de Phoumi Nosavan, la plupart des observateurs considérant cette consultation comme truquée.
23 mai 1960 : Souvanouvong s’évade.
juin 1960 : Le prince Somsanith devient Premier ministre.
8 août 1960 : Coup d’État du capitaine Kong Lé qui prend le contrôle de Vientiane. Il oblige l’Assemblée à démettre le gouvernement du prince Somsanith et à rappeler Souvanna Phouma. À ce moment, Phoumi Nosavan gagne Savannakhet et y forme un gouvernement anticommuniste appuyé par le prince Boun Oum et soutenu par la CIA. Il fait bombarder Vientiane. Les hésitations du prince Souvanna Phouma et son souci de ne pas trop s’engager auprès des Soviétiques et des Nord-Vietnamiens qui auraient pu lui apporter de l’aide laissent la voie libre à Phoumi Nosavan dont les troupes occupent la plaine des Jarres.
13 décembre 1960 : Les forces du général Phoumi Nosavan s’emparent de Vientiane après trois jours de combat.
31 décembre 1960 : Les troupes de Kong Lé, de Souvanna Phouma et de Souvanouvong reprennent la plaine des Jarres et isolent Luang Prabang. À partir de ce moment, elles reçoivent de l’aide de l’URSS, de la Chine et du Nord-Vietnam. Comme au Vietnam voisin, le conflit laotien est désormais internationalisé.
23 mars 1961 : John Kennedy, nouveau président des États-Unis se prononce « en faveur d’un Laos neutre et indépendant, qui ne soit lié à aucune puissance extérieure, ni à aucun groupe de puissances. »
16 mai 1961-23 juillet 1962 : Une conférence est réunie à Genève pour régler la question laotienne. Un cessez-le-feu intervient sur place mais les négociations s’enlisent entre les deux gouvernements laotiens, celui de Vientiane présidé par le prince Boun Oum et celui de K’ang Kây (près de Sam Neua), dans le nord-est du Xien Khuang. Boun Oum, Souvanna Phouma et Souvanouvong se rencontrent à Zurich le 22 juin après avoir été encouragés au compromis par Kennedy et Khrouchtchev qui se sont retrouvés eux-mêmes vingt jours plus tôt à Vienne. Il est admis que Souvanna Phouma sera le chef d’un gouvernement d’union nationale ; les portefeuilles ministériels seront partagés de la manière suivante : la moitié pour les neutralistes ou modérés partisans du prince, un quart pour les amis de Phoumi Nosavan et de Boun Oum, un autre quart pour ceux de Souvanouvong. Le 12 juin, un gouvernement d’union inspiré par ce compromis est enfin mis sur pied dans la plaine des Jarres, avec Souvanna Phouma comme président, Phoumi Nosavan et Souvanouvong comme vice-présidents. Une fois ce compromis acquis, la conférence de Genève peut décider de la neutralité du Laos, de sa non-ingérence dans les affaires intérieures d’autres pays (notamment dans celles du Vietnam). Les treize puissances signataires se portent de plus garantes de l’application de l’accord.
1962-1963 : Les différents responsables laotiens multiplient les déplacements à travers le monde, à Washington, Paris, Tokyo, Pékin, Hanoi… pour obtenir l’aide indispensable au développement du pays et à la réussite du compromis politique élaboré à Genève est rapidement fragilisé par l’assassinat de plusieurs personnalités politiques des différents camps en présence. Le bloc communiste continue à soutenir le gouvernement de Souvanna Phouma alors que les Américains et la Thaïlande apportent leur aide à Phoumi Nosavan et à ses partisans de Savannakhet.
27 novembre 1963 : Un accord est conclu à Vientiane pour réunir en une seule armée les forces des trois parties en présence mais il n’est pas appliqué.
19 avril 1964 : Echec du putsch militaire d’inspiration neutraliste des généraux Kuprasith et Siho.
Mai 1964 : Considérant que Souvanna Phouma fait trop de concessions aux Américains, les partisans de Souvanouvong s’emparent de la plaine des Jarres et en chassent les troupes neutralistes.
février 1965 : Échec d’une tentative de putsch du général Phoumi Nosavan.
À partir de 1966 et jusqu’à la fin de la guerre du Vietnam en 1975, les bombardements aériens américains réalisés à partir des bases de Thaïlande, du Vietnam, de Guam ou des porte-avions de la VIIe Flotte, visent les zones contrôlées par le Pathet Lao et la « piste Ho Chi Minh » aménagée à travers le Laos et le Cambodge pour permettre le soutien des combattants vietcongs et nord-vietnamiens engagés au Sud-Vietnam. La poursuite de la guerre et les misères qu’elle engendre entraînent le déplacement de 700 000 réfugiés.
1967 : Souvanna Phouma se retire et laise la place à Phoui Sananikone mais revient au pouvoir l’année suivante.
Janvier 1968 : La base de Nam-bac, au nord de Luang Prabang, est prise par les maquisards du Pathet Lao, qui s’emparent ensuite, en avril 1970, d’Attopeu, l’un des points stratégiques majeurs du sud du pays.
Février 1971 : Le Pathet Lao résiste avec succès à l’incursion sud-vietnamienne visant à détruire la piste Ho Chi Minh.27 janvier 1973 : Un accord de cessez-le-feu au Vietnam est conclu à Paris.
21 février 1973 : Accord de cessez-le-feu au Laos, qui n’est pas respecté. Les troupes vietnamiennes empruntent toujours la piste Ho Chi Minh, le Pathet Lao cherche à étendre les zones qu’il contrôle et l’aviation américaine poursuit ses bombardements.
1974 : Formation d’un gouvernement d'union nationale dirigée par Souvanna Phouma, qui sera renversé l’année suivante en même temps que la royauté. Souvanna Phouma mourra en 1984.
1975 : La victoire obtenue au printemps par le Vietnam du Nord – dont les troupes se sont emparé de Saigon pendant que les Khmers rouges occupaient Pnom Penh – scelle le sort du Laos, appelé à devenir partie intégrante de « l’Indochine rouge » où Vietnamiens et Khmers vont bientôt s’affronter. Le Pathet Lao s’impose progressivement sur l’ensemble du territoire, les responsables de la droite nationale anticommuniste se réfugient en Thaïlande et le roi abdique pour laisser, le 23 août, le pouvoir aux communistes. La République populaire démocratique du Laos est proclamée en décembre. Elle est présidée par Souvanouvong qui prend comme Premier ministre Kaysone Phomvihane, secrétaire général du Parti populaire révolutionnaire lao qui formait le noyau dur du Pathet Lao. Le nouveau pouvoir impose alors un régime communiste strict, inspiré du modèle vietnamien, marqué par l’élimination de toute opposition et par la collectivisation de l’agriculture.
17 juillet 1977 : Traité d’amitié et de coopération entre le Laos et le Vietnam qui permet à l’armée vietnamienne de stationner dans le pays pour assurer la défense des frontières. En butte à l’hostilité de la Chine (qui soutient les Khmers rouges cambodgiens et s'oppose alors directement au Vietnam) et de la Thaïlande pro-occidentale, le Laos reçoit l’aide de l’URSS.
1986 : Rétablissement de l’économie de marché.
1987 : Phoumi Vongvichit devient chef de l’État.
Février 1988 : Accord thaïlandais-laotien mettant fin à un conflit frontalier de deux mois qui a coûté la vie à plusieurs centaines de soldats de part et d'autre.
1988 : Les troupes vietnamiennes quittent le pays, ce qui entraîne la normalisation des relations entre Vientiane et Pékin.
Octobre 1989 : Lors d’une visite à Pékin, le Premier ministre laotien Kayson Phomvihane approuve la répression mise en œuvre par le régime chinois contre le mouvement étudiant du « printemps de Pékin ».
1991 : Entrée en vigueur d’une nouvelle constitution. Le Parti populaire révolutionnaire, converti à l’économie de marché, reste parti unique. Son président et secrétaire général Kaysone Vomphihane est élu le 15 août président de la République en vertu de la constitution que vient de voter l’Assemblée nationale, seize ans après la proclamation de la République.
1992 : Mort de Kaysone Phomvihane (21 novembre). Nouhak Phoumsavan devient chef de l’État. Le Laos entreprend alors, dans le contexte nouveau correspondant à la fin de la guerre froide, de mettre en œuvre une politique de large ouverture vers l’Occident, marquée notamment par la signature d’un pacte d’amitié et de coopération avec la Thaïlande.
décembre 1992 : EÉections générales.
1994 : Le pays connaît une situation alimentaire inquiétante puisque 400 000 personnes, c’est-à-dire le dixième de la population, souffre de la disette. La production de riz a en effet chuté de 17 % en raison de la sécheresse de 1993. Il faut faire parvenir l’aide alimentaire aux régions concernées avant que la saison des pluies ne rende les pistes impraticables.
Janvier 1995 : Mort de Souvanouvong, le « prince rouge ».
1997 : Le Laos rejoint l’ANSEA (Association des nations du sud-est asiatique).
21 décembre 1997 : Les élections législatives sont sans surprise et ne voient l’élection que d’un seul candidat indépendant sur les quatre autorisés à se présenter.
Février 1998 : Retrait du président octogénaire Nouhak Phoumsavanh, auquel succède Khamtay Siphandone (qui est aussi chef du parti), remplacé lui-même à la tête du gouvernement par Sisavat Keobounphanh.
27 mars 2001 : Boungnang Vorachit, secrétaire du Parti populaire révolutionnaire, devient Premier ministre.
Février 2002 : Les élections à l’Assemblée nationale voient la victoire des seuls candidats officiels.
Avec ses 5 530 000 habitants – dont 42 % a moins de 14 ans – le Laos apparaît comme un petit pays enclavé de la péninsule Indochinoise où la pauvreté affecte encore la majeure partie de la population. Avec 51 % d’agriculteurs, 24 % d’employés du secteur secondaire et 25 % d’actifs dans les services il présente les signes d’un retard considérable (143e rang dans le monde pour l’indice de développement humain), même si des progrès sensibles ont été enregistrés ces dix dernières années, avec une croissance moyenne de 6 % (même si elle est retombée en dessous de 5 % à partir de 2003). La balance des paiements est positive mais le budget de l’État reste très déficitaire et la dette publique représente l’équivalent de 150 % du PIB. Un taux d’inflation à 10 % et la dépréciation de la monnaie nationale, le kip, par rapport au baht thaïlandais constituent également de sérieux handicaps. Néanmoins, au sortir de plusieurs décennies d’instabilité et de crise, on peut espérer que le pays qui a conservé un système politique autoritaire (qui contribue aussi à son relatif isolement) réussira, grâce à sa population jeune et aux ressources que lui offre son potentiel touristique et hydroélectrique, à rejoindre un jour le peloton des « dragons » et autres « tigres » asiatiques, en profitant notamment du dynamisme de ses voisins vietnamien et thaïlandais – avec lequel sont progressivement surmontés les antagonismes historiques et frontaliers traditionnels.

mercredi 28 mai 2008

qui fait une partie de petanque avec moi




peine de mort au laos

La peine de mort : Laos (République démocratique populaire du)
Peine de mort : Maintenue
Date de la dernière execution : 1989
Au Laos, la peine de mort est prévue pour trahison, homicide et viol. Le 9 avril 2001, l'Assemblée nationale du Laos a approuvé un amendement au Code pénal de 1990 qui introduit la peine de mort pour le trafic de drogue. L’amendement, adopté sous la pression des partenaires du Laos au sein de l’ASEAN, prévoit la peine capitale pour les producteurs, les distributeurs, les trafiquants et les possesseurs d'héroïne, ainsi que les trafiquants d'amphétamines. La sentence de mort serait assurée à quiconque serait trouvé en possession de plus de 500 grammes d'héroïne, par exemple. Avant la nouvelle loi pour les délits de drogue, des peines allant de dix ans de détention à l’emprisonnement à vie étaient prévues, selon la quantité de drogue possédée. En 2002, trois hommes ont été condamnés à mort sous le coup de cet amendement. Le Laos est le troisième producteur d'opium du monde ; le gouvernement a annoncé vouloir amener le pays à être une « zone sans drogue » en 2015. En 2005, 26 personnes, dont une femme, ont été condamnés à mort pour des crimes liés à la drogue, portant le nombre de condamnés à mort au Laos à 60, au moins. La torture et les mauvais traitements sont très courants dans les prisons laotiennes et consistent en des menaces de mort et de fausses exécutions, la détention en isolation, l’étouffement, la noyade, l’utilisation d'électrochocs, les brûlures avec des cigarettes, et l'exposition à des températures extrêmes.Selon les officiels laotiens, il n’y aurait pas eu d’exécution dans le pays depuis 1989. Le Laos a signé le Pacte international sur les droits civils et politiques et ratifié la Convention sur les Droits de l’Enfant.

lundi 19 mai 2008

les chinois au laos

Along the road ochre earth, valley after valley, hundreds of hectares burned, dotted with charred trunks. Some ravaged slopes of the hills are already equipped to receive Chinese rubber plantations, tree used to produce latex rubber. In Bokéo province in northern Laos, Burma and Thailand, near the Chinese border, a primary tropical forest of great ecological wealth, one of the best preserved in the world, extended a few months ago yet the place of these burns. Essences and rare flowers, elephants, gibbons, tigers, medicinal plants, hand smoke in this region where live more than thirty different ethnic groups. "The authorities have always prevented from burning the forest plantations for our rice and fruit trees, now they tell us to do so provided that it is for the rubber tree," says the head of a village . In his district, 20 000 hectares (one quarter of the earth) were promised to rubber. On the same subject Cups frank in Congo Silver easy. For the villagers who began planting trees provided by a Chinese company, is the dream of easy money. "We had never planted, but the Chinese have promised that it would return up to 30 euro cents per tree each day," says the chef. He had no choice. "If it refuses, the local government said it would give our land to other farmers came by the way." Like most farmers converted to gold elastic, this father of five children did not know it should abandon its other crops to ensure this intensive activity, thus becoming dependent on a single company that sets prices. The danger is the recovery of land by farmers. "They work slowly, did concern that the next day, they are people of inferior quality," complains Mr. Kuang, Chinese agronomist expert and investor in the province of Bokéo, where he came to train local people to plant rubber. According to him, "not need to contract with farmers who" do nothing ". On behalf of his company Lei Lin, he has instead signed agreements with the authorities in case of "mismanagement" of plantations, fines will be imposed on farmers, even predatory, pure and simple. And if no skilled labor is available, foreign workers will be sought. A boon for Mr. Kuang: "For the moment, the premises agree to develop the plantations because they are left to plant rice among the trees for two years. But when it comes time for operating, they may not keep pace. So we will resume their land and will come from the Chinese workforce, it is not lacking among us, "he says proudly. Across the country, the same wave. From about 14 000 hectares of rubber plantations today, the authorities have planned 200 000 hectares in three years, mainly operated by Chinese private groups. It is to alleviate the demands of China, thirsting for raw materials, where production has reached its maximum level. Already twenty-seven Chinese companies operate in Laos latex, and they came hands full. They offer ups, technology, chemical fertilizers, train farmers, build refining plants and roads to deliver the rubber to China, and open even rural credit banks exclusively for the Chinese interests. In exchange, they hold 40 to 80% of the harvest for thirty years. "Big Brother". Officially, the door open to Chinese farmers is part of the national development plan in a country where eight out of ten people live on subsistence agriculture. "The cultivation of rubber replaces the poppy and helps improve the standard of living," justifies the Lao official press. It is mainly a policy of the outstretched hand to China which, after Burma and Cambodia, threw his vest on Laos. The "big brother" communist provides almost half the international aid to Laos ensures military assistance and diplomatic, and invests heavily in mining, logging and electric dams. This is because, with six million inhabitants on the surface of the United Kingdom, large natural resources, a corrupt administration and an economy under-developed, Laos is not weight. "The influx of Chinese has a major impact on society and commerce, and will doubtless lead to a sinisation the country. Unfortunately, in a one-party state, there can be no debate, "says Grant Evans, a specialist in Laos last thirty years. International NGOs were present, powerless to change. Under cover of anonymity, the representative of a Western organization working in northern Uganda over the past decade deplores the choice of all-rubber: "monoculture imposed is the hallmark of what can be termed a form of colonization of the modern part of China. This undermines all our efforts for sustainable development and diversified. "To Sombath Somphone, Lao winner of the Magsaysay prize (the Nobel Development)," we are moving directly into the backyard of globalization, instead give play to our strengths as handicrafts, agriculture and tourism. " Kidnapping. The rare official opposition to the invasion of rubber are severely repressed. In the province of Champassak, a thousand farmers refusing to cut their fruit trees to make way for rubber have been expelled from their land last year. A Luang Namtha province bordering China, activist Sompawn Khantisouk denounced the destruction of the rainforest for the benefit of the rubber, and had proved that ecotourism reported as much or more than rubber benefiting the local people better. He was abducted in late January by men in uniform. There is still no news of him.

samedi 19 avril 2008